Au réveil, je passe un peu de temps dans la médina avec ma caméra pour essayer de réaliser quelques vidéos qui rendraient une bonne impression de mon ressenti. Problème, les gens n’aiment pas beaucoup être filmés, et c’est difficile de se promener dans la foule avec une caméra allumée sans se faire alpaguer par les vendeurs attrappe-touristes et les gens qui ne veulent pas être sur l’image. Je filme donc des ruelles désertes, quelques chats, une belle porte, et la vue depuis la terrasse du café sur la place. Que du calme sans personne, alors que je voulais du mouvement, des couleurs et du bruit. Bon. Il va falloir que je fasse des progrès en réalisation de documentaires.
Au retour, nous travaillons encore la musique avec Abdenbi, et nous tournons deux vidéos musicales. Je me rends compte devant le micro que ma performance est bien en dessous de mes exigeances. J’ai encore beaucoup de mal à trouver la manière dont la mélodie se pose sur la pulsation. C’est une rythmique tout en contretemps, en l’air, et jamais vraiment décidée entre binaire et ternaire. Comme les qraqebs sont supposées amener la base rythmique, le guambri donne le groove et se pose à coté de la pulsation. Comme on n’est que deux sans percussionniste, j’ai beaucoup de mal à me caler sur la mélodie sans repère rythmique. Il me reste encore beaucoup de travail à faire avant d’arriver à jouer cette musique correctement.
Nous sommes moyennement contents des vidéos réalisées, mais nous arrivons à extraire deux passages d’une minute environ qui sont à peu près potables, et je les monte vite fait.
Vidéos dans la médina, djellaba, travail et vidéo avec Abdenbi. Moyennement content. Progrès à faire.
Partie non rédigée, notes en vrac :
Moussem, mec bourré dans le taxi, sidi ahmed et retour, lalla aicha procession mouton, lila bondée, bagarre, musiciens et maalem pas très présents, pas d’encens. Le mec qui mange des verres. Retour maison, sieste d’un quart d’heure et départ pour l’aéroport.