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Lily Sheehan and Luke Coffey – Over the ocean

Version en français plus bas.

How long does it take to go from “friend” to “old friend” ? It seems those two walked that path quite fast.

Eventhough I don’t understand every word Luke says, due to his strong roscommon accent, we get along together as a natural thing. Beyond his rocky voice and fiercy eye, there is a sensitivity in which I can recognize my own. A mix of… No that’s to intimate, I’ll let you meet him and you’ll know what i’m talking about.
As for Lily, her skin is merely a thin enveloppe to cover the great mass of pure love she actually is. It’s like trying to hide an elephant under a handkerchief : you don’t see the handkerchief, you see the elephant. You don’t see Lily’s shape, you see a skin covered ball of love. And you hear laughter. And you feel warm.
Those two play music together, as naturally as a cuddle. It feels the same anyway.

The story behind this recording is quite epic. We were fully experiencing Murphy’s law at full blast. After we arranged and rehearsed Luke’s original song, we decided to go and record it in a typical pub, so that the video would be more pictoresque. So we went into that pub, not much crowd, soft ambiance, and did the recording. Everything went well, and we were back home. Once home I checked the recordings, and everyone of them stopped a 2:43. In the middle of the song. Everything was to be done again.
So the next evening, we went to another pub, much classier, even more quiet, with wonderful carpetted floors, cosy ambiance and a lovely fireplace. But… No plugs. There was no way to get electricity to make the sound equipment work. Another time we went back home without proper music recorded.
We decided to make it at home then, and finally managed to play and record everything correctly. But then again, dura lex sed lex,  Murphy’s law was there, as blunt as a blind and deaf donkey. There was a noise in the recording. It was like having a fridge buzzing at 20cm from the microphones. At this point I had no solution but to shout my frustration to Saraswati, the indian goddess of music. She sent me a sound engineer friend, who solved this with a flick of his magical mouse, and here we are at last, with a nice recording and a beautiful video full of love, sensivity and friendship.

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Combien de temps met-on pour passer de “amis” à “vieux amis” ? Ces deux là ont franchi le pas assez rapidement.

Même si il m’arrive de ne pas toujours comprendre tous les mots que Luke dit à cause de son fort accent de Roscommon, nous nous entendons de manière très naturelle. Derrière sa voix rocailleuse et ses yeux farouches, il y a une sensibilité dans laquelle je me reconnais. Un mélange de … Non c’est trop intime, je vous laisse le rencontrer et vous vous rendrez compte de ce que je veux dire.
Quant à Lily, sa peau est juste une mince enveloppe pour couvrir l’immense morceau d’amour qu’elle est en réalité. C’est comme cacher un éléphant sous un mouchoir : on ne voit pas le mouchoir, mais l’éléphant. On ne voit pas la forme de Lily, mais une boule d’amour couverte de peau. Et on entend rire. Et on est bien.
Ces deux là jouent de la musique ensemble comme on se fait un câlin. Ca fait les même sensations de toute façon.

L’histoire derrière cet enregistrement est assez épique en fait. Nous avons subi la loi de Murphy dans toute sa force. Après que nous ayons arrangé et travaillé la composition de Luke, nous avons décidé d’aller l’enregistrer dans un pub typique de Dublin, pour rendre la vidéo un peu plus pittoresque. Nous sommes donc allés dans ce pub, pas trop de monde, ambiance calme, et nous avons enregistré. Tout a bien allé et nous sommes rentrés à la maison. Une fois rentré je vérifie les enregistrements, et ils s’arrêtaient tous à 2:43. En plein milieu du morceau. Tout était à refaire.

Le lendemain soir, nous sommes allés dans un autre pub, encore plus classieux, avec un sol en moquette, une ambiance cosy et une jolie cheminée. Mais… Pas de prises. Aucun moyen de faire marcher les enregistreurs. Une fois de plus, nous sommes rentrés à la maison bredouilles.

Nous avons donc décidé de faire l’enregistrement à la maison, et finalement nous avons réussi à tout enregistrer correctement. Mais une fois encore, dura lex sed lex, la loi de Murphy était là, aussi bornée qu’un âne sourd et aveugle. Il y avait un bruit dans l’enregistrement. C’était comme le bruit d’un frigidaire, mais à 20 cm des micros. A ce moment là je n’avais pas d’autre solution que de crier ma frustration à Saraswati la déesse Indienne de la musique. Cette dernière m’envoya un ami ingénieur du son, qui régla le problème d’un coup de souris magique, et nous voilà enfin avec une belle vidéo pleine d’amour, de sensibilité et d’amitié.